samedi 31 décembre 2011

La vache, la suite...

Mercredi 21 décembre, Nico et Seb retournent à la vache pour finir l'escalade entamée la semaine d'avant.

Nous découvrons une vache bien mouillée! Les conduites forcées ruissellent, c'est bien la première fois qu'on observe ces conduites avec de l'eau ; la cascadelle s'est transformée en douche abondante et le bas du puits sous la tyrolienne recele un beau lac, c'est Arbas!

On remonte l'escalade qui fait bien 35m, les coulées de calcite ruissellent, le bas de l'escalade est arrosée mais l'équipement est "hors crue".

Un pendule est effectué à quelques metres sous le haut de l'escalade et nico entame une petite remontée pour aller voir ce qui se passe la haut.

Au final, on rencontre de la boue épaisse sur les paroies et en haut du haut, ça pince et pas d'air...


Le désequipement de l'escalade se fera sans grand soucis mais avec beaucoup d'émotion (à 35m du sol...) c'est pourquoi je renonce à la redescente de penduler dans la levre inférieure pour confirmer si ce boyeau se dirige vers l'ancien fond. On reviendra!

En remontant, au niveau du pendule, on resort le matos pour faire une nouvelle escalade mais encore là deja un spit ! On range le matos.... Nico s'échappe et trouve une petite galerie"cthulhuesque" qui bute au fond sur une étroiture, il faut se dessaper pour passer.

Le Jeudi 22 décembre, on retourne dans cette galerie, en fait Nico passe sans problème et avec son matos, mais comme on a le perfo, j'y fait un tir de confort. Au fond la galerie remonte encore mais une coulée de calcite obstrue complètement le conduit.


Tout le parcours dans la trémie et les conduites est parsemée de de petites bébêtes et parfois farfelues...

lundi 12 décembre 2011

Explo à la vache

Samedi 10 décembre Lionel et Seb se retrouvent pour plonger dans les entrailles de la vache.
Une petite réunion téléphonique avec steph la veille pour faire le point sur les escalades qu’il avait fait 10 ans au paravent nous mène à retenir pour objectif la salle de la tyrolienne. Une escalade y a été faite, et par une galerie la connexion avec l’ancien réseau avait été faite mais au dessus ca continue...
C’est cette escalade à laquelle nous nous attaquons.
Nous changeons une corde et les plaquettes de la tyrolienne et poussons jusqu'à la baie au cochon (étonnamment propre).
L’escalade est peut motivante, on y voit une lèvre à 8 / 10m de hauteur qui semble ne pas continuer. Dès le départ nous retrouvons les spits qui mènent dans la lèvre, mais nous les laissons pour passer en surplomb car en haut ca continue….
Nous montons encore une vingtaine de mètres, la roche est gris – bleu très propre et acérée, il semble y avoir du courant d’air mais légèrement imperceptible !
Le haut du puits est constitué d’une petite cloche ou un petit conduit d’une dizaine de centimètres de largeur y plonge sur le coté, bref ca queute.
Nous équipons le plein pot avec les derniers gougeons de manière aérienne, le temps avançant nous engageons notre redescente.
Pas fier sur ces vieilles plaquettes et ces petits maillons rapide, je jette à peine un œil derrière le décroché du puits à quelques mètres du départ mais conviens qu’il communique avec la cloche du haut du puits.
Lionel plus guerrier que moi pendule et découvre à la lueur de la Tikka (oui mais la 1W monsieur !) que le conduit semble continuer à monter. Une lame de quelques mètres de hauteur empêche de voir la suite, un pendule est nécessaire. Il semble qu’il y ait un courant d’air ascendant.

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lundi 5 décembre 2011

Pelerinage

Samedi 3 décembre Nico, Toto et Seb s'attaquent à la plus grande cavité du plateau de Malabrac et caressent le doux rêve d'ajouter quelques centaines de metres à la topographie de la célèbre VACHE.


L'équipement de la cavité reste une simple formalité.


Nous atteignons rapidement la plateforme des 7 nains tous en observant la cavité dans ses recoins les plus intimes.

Le fond est toujours autant étroit et boueux sans courant d'air. Le courant d'air est alternatif et se perd entre le cul de la cache et la galerie du fond.

La désobstruction de l'opercule de boue tout au fond du fond n'est pas engageant, par contre quelques pailles dans le superbe oeuil et la reprise des escalades est bien plus motivant.


Avis aux amateurs, nous souhaitons faire une campagne sur l'année 2012 .... toutes les candidatures seront retenues!

Et ça si c'est pas beau, hein! Le fameux puits du tuyau!


Je prends le temps d'admirer un petit champignon dans le puits d'entrée.