dimanche 27 mai 2012

Pentecôte à Malabrac


Départ vendredi soir de Perpignan pour trois jours à Malabrac. Samedi, nous partons rechercher l'Aven du Colon de la Truie dans les vallons sous le Pic Cuné. Nous traversons les champs et montons en direction du ravin le plus à l'ouest. Une fois dans celui-ci, c'est comme toujours une succession de doline, canyon et puits borgne. L'important couvert végétal n'aide pas la recherche. Nous tournons pendant une bonne paire d'heure et nous repérons quelques cavités intéressantes. L'une d'elle possède un vieux marquage EC sans numéro. Cela nous intrigue et nous décidons d'y jeter un coup d'oeil.

Le temps d'aller récupérer le matériel à Malabrac et me voilà pendu dans le premier puits de 7 m. La suite est une étroiture désobstrué qui donne accès à un nouveau puits. Je plante de spits car le seul en place est inutilisable. Je descends de 5 m puis le puits s'évase avec de magnifiques cannelures d'érosion. Je prends pied sur un petit éboulis après avoir descendu 5 m supplémentaires. Seb me rejoint et visite le fond du puits pendant que je termine la topo. A droite, le fond est bien calcifié mais il y a peu d'espoir de suite, au bas de la corde, on peut descendre dans un méandre plongeant à 60° mais qui devient rapidement impénétrable. On repère sur la gauche une petite ouverture qui à l'air de débouché sur un méandre du même type mais plus large. Je remonte chercher de quoi tirer, Seb perce les trous et la voie royale est ouverte. En effet, on débouche dans un méandre plus large en forme de v et en forte pente. On parvient finalement à descendre de quinze mètres jusqu'à un ressaut de 5 m. Malheureusement, on prend pied dans un large méandre  mais complètement colmaté par de la terre à 42 m de profondeur. De retour à Malabrac, nous sommes rejoints par Lionel à l'heure de l'apéro.

Nous partons tous les trois dimanche en milieu de matinée à l'Aven de la Vache. La descente s'effectue sans problème et permet un petit test comparatif de nos lampes (Stenlight, Scurion et Viper). Au bas du P14, j'abandonne mes compagnons et attaque la topo. Pendant ce temps, ils partent repérer le meilleur endroit pour faire une escalade. Je les recroisent alors qu'il remonte du fond et entame une escalade pour aller voir dans les méandres qui surcreusent le plafond de la galerie. Je poursuis la topo jusqu'au siphon. Celui-ci est plein et déborde dans Kiss-Cool. Je remonte et rejoint Seb et Lionel qui finissent l'escalade. Celle-ci n'a rien donnée d'intéressant mais un point d'interrogation est levé. Delphin nous attend à la sortie et nous échafauderons de nombreuses théories sur la suite du réseau jusque tard dans la nuits.

Lundi, nous profitons que Delphin soit là pour repartir à la recherche du Colom de la Truie, et encore une fois nous rentrerons bredouille. Nous repérons néanmoins de nouvelles cavités. Nous finissons par atteindre le sommet du Cuné et nous profitons d'une vue magnifique. Nous rentrerons en empruntons le chemin du 4x4.






















dimanche 20 mai 2012

Le Lombric Chétif

Le temps se dégradant encore, nous partons avec Seb nous mettre à l'abri dans En Gorner à Villefranche. Nous décidons de revoir le labyrinthe de galeries s'ouvrant avant le Puits de Fer. Nous fouillons le dédale de galerie qui à plusieurs reprises recoupe la galerie principale dans les plafonds.
Finalement, nous nous engageons dans le boyau du Lombric Chétif où je n'avais pas mis les pieds depuis plus de 10 ans. 50 m de boyau étroit avec des lames de calchiste, que du plaisir. Dans une mini alcôve, une inscription indique par une flèche la suite avec la mention "étroit" alors qu'une autre flèche indique le boyau d'où l'on vient avec la mention large ! Il n'en faut pas plus à Seb pour m’abandonner. Je poursuis seul dans le boyau de plus en plus étroit. Encore 50 m plus loin, au bas d'une étroiture verticale, mes pieds atterrissent dans une vasque d'eau. Je parviens à peine à voir la suite entre mes jambes : le même boyau étroit mais à moitié remplis d'eau... J'ai chaud mais pas assez pour tenter un bain dans des étroitures et je préfère faire demi-tour, d'autant plus que Seb ne semble pas prêt à venir m'aider en cas de problème. On reviendra en été revoir la suite...
Nous rebroussons chemin en fouillant quelques départs sans intérêts. Nous sortons finalement en fin de journée, toujours sous la pluie...















Aven du Pas Estret (Sarda n°2)

Le temps pluvieux ce samedi nous pousse à aller sous terre. Direction Opoul avec Seb et pour objectif de revoir le fond du Pas Estret. Nous rentrons dans la cavité vers16h30. l'équipement est médiocre et tous serait à revoir. Nous parvenons au fond et visitons rapidement l'aval. Puis direction l'amont. Celui-ci se divise en deux dans une salle. L'amont de droite est obstrué par des blocs mais les blocs de marne pourris incitent peu à la désob. L'amont de gauche se remonte sur une trentaine de mètres et bute également sur des blocs calcités. Nous enlevons quelques blocs mais la suite nécessite des tirs. Nous remontons en faisant quelques photos. La cavité est étonnante pour la zone avec de beau puits, de belles concrétions et surtout la présence d'un petit actif.















dimanche 13 mai 2012

Balade aux Anarchistes


Dimanche 13 mai, Seb, Marta et moi décidons d'aller faire un tour dans le réseau des Anarchistes à Saint-Paul de Fenouillet pour traquer le courant d'air important qui parcours le réseau inférieur en été. Nous pénétrons par l'entrée supérieure en milieu d'après-midi. Cela fait un moment que Marta n'a pas mis les pieds sous terre, donc nous prenons notre temps à la descente. 60 m plus bas, nous posons nos pied dans la rivière. Le niveau est encore important. Malheureusement pour nous, on comptait chercher le courant d'air au sommet d'une escalade mais Rapha l'a déséquipé. Nous n'avons pas pris suffisamment de matériel pour la rééquiper donc nous fouillons quelques passages, admirons les siphons bleus avant de remonter tranquillement. Au final, nous aurons passé une paire d'heures sous terre, mais cette cavité est toujours sympathique avec l'ambiance que crée la rivière. Le potentiel fait rêver et la première est plus que jamais à porter de lampes... affaire à suivre !