samedi 17 août 2013

-248 m : Nouveau record à Font-Estramar !



Vendredi 16 août 2013, Il est 8h30 quand Xavier Méniscus disparaît sous la vasque de la résurgence de Font Estramar. Son objectif, descendre dans le puits terminale connut jusqu'à -192 m pour chercher une suite éventuelle. Cette plongée ne serait pas possible sans la collaboration d'une dizaine de plongeurs qui ont installé une cloche de décompression vers -6 m dans le puits d'entrée et qui assisterons le plongeurs de pointe tout au long de sa remontée.

Vers 10 h, le premier plongeur d'assistance réapparaît en surface et annonce qu'il a rencontré Xavier vers -70 m. Il a trouvé une suite au fond et a poursuivit sa descente jusqu'à la profondeur de -248 m ! Il ressortira vers 19 h après de longues heures de décompression.

La résurgence de Font Estramar devient ainsi la 5ème cavités la plus profonde du département !







samedi 10 août 2013

Malabrac again...

Participants : Henrion S., Aleman N. + Guilhem H. (SCA)


Départ samedi en fin de matinée de Perpignan, nous retrouvons Lionel à Saint Paul pour déjeuner. Il nous quitte en début d'après midi pour aller encadrer un groupe dans Galamus. De notre côté, nous rejoignons Henri au col Saint Louis. Lors d'une randonnée dans le secteur du Roc Méric, il a en effet repéré quelques trous souffleurs qu'il souhaitait nous montrer. Nous montons jusqu'au relais téléphonique par une piste en mauvais état. Changé rapidement, Henri nous guide jusqu'au pied des falaises où s'ouvrent plusieurs petites failles ventilées. En farfouillant un peu, on repère un départ intéressant et nous attaquons une désobstruction en règle. Rapidement, on peux voir sur environ deux mètres un conduit étroit mais qui présente quelques formes d'érosion intéressantes. Même si une grosse partie des courants d'air semblent être la conséquence d'une relation entre toutes ces factures, ce départ sera tout de même à revoir. Nous marquons la cavité (EM20) avant de remonter sur le plateau. Seb ramène Henri au col par la piste et j'en profite pour rallier Malabrac en coupant par le plateau de la Gorbelhe. Je traverse des zone intéressantes et trouve un départ pénétrable. Je lève la tête et aperçoit un marquage presque effacé. Je viens de retrouver l'Aven des Loirs (EM06, -90 m) que j'avais déjà cherché sans succès. J'en profite pour pointer la cavité et je rejoins Seb au refuge.





Levé tranquille le dimanche matin avec pour objectif de poursuivre la désobstruction entamé la semaine dernière. Nous arrivons sur place vers 11h et nous entamons rapidement les hostilités. Les pailles s’enchaînent mais le passage reste étroit et la suite est comblée par les gravas. Après environs 5 h d’efforts, un dernier tir nous offre la place suffisante pour évacuer les déblais coincés au fond. L'extraction de deux grosse lame rouvre le passage qui devient rapidement pénétrable. Je descend d'environs 3 m supplémentaires mais je suis arrêté par une nouvelle étroiture ponctuelle. Derrière, je peu sonder un ressaut étroit de quelques mètres. Cette cavité ne se livre pas facilement et nous décidons de revenir une prochaine fois...





dimanche 4 août 2013

Un nouveau trou

Participants : Henrion S. et Aleman N.
TPST : 0h



Samedi, montée en milieu d'après midi vers le plateau de Malabrac. On installe rapidement les affaires au refuges et nous partons en prospection dans le ravin de la Cauneille, au pied du pic Llauruc. Arrivés sur les premiers affleurements, je découvre rapidement un petit effondrement terreux pas plus gros que le poing. La terre très sèche nécessitera des outils pour élargir l'entrée. Nous poursuivons notre recherche à flanc pendant quelques heures. La progression est difficile dans les buis et le lapiaz et nous ne découvrirons rien de vraiment intéressant. Retour au refuge en faisant le plein de bois pour la grillade.

Le lendemain, retour sur les lieux avec tout le matériel nécessaire à l'élargissement du trou repéré la vieille. La terre très sèche et les nombreuses racines nous rendent la tache difficile. Nous sommes prêt à abandonner l'affaire lorsque la barre à mine s'enfonce de toute sa longueur. On remue un peu et une ouverture apparaît laissant entrevoir du vide. Un jet de pierre dans l'orifice nous indique une verticale d'une quinzaine de mètres. Ce vide nous permet d'évacuer plus rapidement la terre et il nous faut alors sortir le perfo. Les pailles s’enchaînent et nous stoppons après avoir vidé les deux accus. Il manque encore 4 ou 5 tirs pour atteindre un élargissement et voir la suite de la cavité. Malheureusement, nous n'avons dénoté aucun courant d'air malgré la forte chaleur ce qui laisse peu d'espoir sur cette cavité. La suite au prochain épisode....