dimanche 27 avril 2014

Initiation aux Canalettes

Participants : Gaël M., Chloé P. et Nicolas A.
TPST : 4h30

Dimanche 27 avril, petite sortie d'initiation pour Chloé et Gaël dans le réseau de Fuilla-Canalettes à Villefranche-de-Conflent. Nous entrons en fin de matinée par la Grotte des Grandes Canalettes. Nous visitons rapidement la partie aménagée qui offre déjà un décor somptueux avant d'enjamber la rambarde pour s'enfoncer hors des galeries battues. Nous ferons une boucle en passant par les Grandes Galeries, les Galeries Blanches et leurs plafonds d'aragonites, le Canyon, La Salle d'Amour pour revenir à notre point de départ par la Galerie des Macaronis. Cette boucle offre des morphologies et une progression très variées et permet d'admirer tous les types de concrétions, un très bon parcours école. Nous sortirons après 4h30 pour boire une petite bière sur la terrasse au pied du Canigou.

mardi 22 avril 2014

Grotte du Pla de Moulis (Prugnanes)

Lundi en début d'après-midi, le temps semble un peu plus clément. Je profite de cette accalmie pour prospecter du côté du Pla del Mouli au-dessus des Gorges de Galamus, sou le Roc del Nissol. Très rapidement, je retrouve la Grotte du Pla del Moulis. Je fais une petite visite rapide des grandes salles concrétionnées qui remonte en suivant le pendage. Les parties basses de la cavités légèrement ventilées sont à revoir. Je poursuit ma balade en prospectant sur le plat puis en redescendant en empruntant le ravin de Llauret sans rien découvrir de vraiment intéressant.

lundi 14 avril 2014

Grotte Cyriel

En ce début d'année, Arthur G. est informé de la découverte d'une cavité non loin de Montségur par un amateur de spéléo. Renseignements pris, Arthur, Rémi et Bastien se lancent dans l'exploration et la topographie de cette cavité, la grotte Cyriel, qui s'ouvre à quelques mètres de la rivière dans les gorges sous le château. En 5 sorties, c'est près de 1 km de topo qui est réalisé avec une branche qui n'est pas encore terminée.

Après invitation d'Arthur à visiter ce nouveau petit réseau, on décolle Samedi avec Chloé en direction de Belesta. Sur la route, quelques pauses dans la vallée du Rebenty et sur le Plateau de Sault nous offrent quelques morilles ! Puis nous rejoignons Arthur, Lage et Noel à la terrasse du Pré du Bonheur à Fougax. La soirée se poursuit chez Lage où il nous annonce que demain midi les morilles sont au menu !

Afin d'être dispo pour le repas annoncé, Arthur et moi partons à 22h30 pour faire la visite de la cavité. Dans les gorges, nous descendons une forte pente jusqu'à la rivière du Lasset qu'il faut traversée en jouant les équilibristes pour ne pas tomber à l'eau. De l'autre côté, la cavité s'ouvre à une dizaines de mètres au-dessus du torrent. 

L'entrée confortable mène à une série de petites salles ébouleuses en forte pente. Un puits de 10 m entre les blocs nous dépose au pied d'une jolie petite cascade. A partir de ce point, la cavité devient horizontale. Nous poursuivons dans ce petit méandre, l'actif se perd rapidement dans un trou minuscule. Un peu plus loin, un petit ressaut permet de retrouver l'actif qui disparaît rapidement dans un siphon. La suite est en face dans un petit boyau au sol boueux. Après 80 m de ramping, on recoupe un laminoir avec un amont et un aval. Le sol couvert de galets et les parois présentent de superbe forme d'érosion avec des banquettes et des coup de gouges.

A l'amont, le laminoir se développe sur près de 200 m jusqu'à un rétrécissement rempli de graviers en cours de désobstruction. A noter la présence d'un bon courant d'air soufflant.

Vers l'aval, on suit le courant d'air. Très rapidement, une série de gours profonds avec une étroiture invite à une baignade forcée et l'eau est loin d'être chaude ! 60 m plus loin, un affluent arrive rive gauche. L'aval se poursuit en laminoir sur 180 m au milieu de jolies fistuleuses. Vers la fin, la galerie prend des dimensions plus confortables et l'on peut enfin se relever, mais la joie est de courte durée car la galerie bute rapidement sur un magnifique miroir de faille. Seule une étroiture au raz du sol permet de gagner quelques mètres mais l'absence total de courant d'air n'est pas de bon augure.

Le courant d'air file dans le deuxième affluent qui a été topographié sur 150 m avec arrêt sur rien pour l'instant. Nous ne l'avons pas visité ce weekend par manque de temps et surtout par fatigue car ces laminoirs sont épuisants !

L'entrée est donc une perte du ruisseau encore active. Toutefois, les réseaux actifs se développent certainement plus bas et sont impénétrable. L'on suit donc tout le temps un réseau semi actif. Cette perte est l'affluent d'un ruisseau temporaire plus important. L'amont de celui-ci prend la direction de Montségur et des pertes situées bien plus haut. L'aval se dirige étonnamment vers le cœur du massif mais malheureusement, la faille qui marque le point terminale de la cavité laisse peu d'espoir de suite. Enfin, le deuxième affluent semble revenir en direction du ruisseau et pourrait être l'arrivée d'une seconde perte. Toutefois, ce dernier pourrait nous livrer quelques surprises, son exploration complète et la topographie nous on diront plus très prochainement...

De notre côté, nous nous extirpons de la cavité vers 2h du matin plein de courbature mais nous serons frais et dispo dès le lendemain pour le veau sauce morilles de Lage !!

Report du plan de la cavité sur orthophoto IGN avec le sens
des principaux écoulements et du courant d'air. Le positionnement est
approximatif et la topo n'est pas complète... (Topo SSP 2014)

Le report en 3D (Topo SSP 2014)

dimanche 6 avril 2014

Barnum secours 11

Samedi 5 avril, nous sommes 12 spéléos à nous retrouver au SDIS 66 : Seb, Yannick, Toto, Cyriel, Fred, Romain, Gaston, Jean-Yves, Louis, Domi, Michel et moi. Départ à 14h, direction le petit hameau de Castanviels au-dessus de Citou dans le massif de la Montagne Noire.

Sur place, nous retrouvons nos amis audois qui sont au travail depuis le matin dans l'Aven du Ruisseau de Castanviels. Le scénario est une victime souffrant d'une fracture à la jambe à -170 m.

Nous sommes engagés sous terre vers 22h avec pour objectif d'évacuer la civière de -70 m à la sortie. Les équipiers sont répartis sur les différents ateliers et la victime est extraite de la cavité vers 2h du matin.

Les discussions spéléos finiront tard dans la nuits malgré un levé aux aurores pour le débriefing et le rangement du matériel. En bref, une très bonne organisation qui montre encore une fois la qualité et l’efficacité des relations 11/66 en secours spéléo !

Quelques photos prises par des camarades :