mercredi 9 août 2017

Voltige à l'Hydre

9 aout 2017
Participants : Marine F. (Goulus), Eric G. et Nicolas A. (TES)
Aven de l'Hydre (Feuilla - 11)

Eric et Marine viennent de rentrer des Picos. Marine ne connaissant pas la cavité, on se prévoit une petite sortie. Mais tant qu'à y être, on décide de retourner dans la partie supérieure du P43 et de poursuivre l'escalade de 1992. Rendez-vous est pris le mercredi matin au départ de la route du château d'Opoul. On charge les affaires et on entame la longue montée vers le radar. Vers 11h, nous sommes à l'entrée de la cavité.

La descente se passe sans soucis. On en profite pour revisiter et noter la fiche d'équipement du P40 qui mène au fond de -275 m. A la sortie des conduites forcées, Marine poursuit vers le fond. Eric et moi attaquons la remontée de 8 m au sommet du P43. La corde étant en place depuis 1992 et ne sachant pas sur quoi elle est amarrée, je remonte lentement dessus en étant assuré par Eric avec une corde dynamique sur les spits de l'escalade que je réutilise. Quelques gouttes de sueurs plus tard, nous voilà tout les deux au sommet du puits qui fait maintenant 51 m. D'ici, la vue est magnifique sur le passage de Mario Bross.

Le sommet est constitué d'un étroit palier se jetant dans un puits en faille pas bien large d'une vingtaine de mètres de profondeur. En face, on aperçoit l'accès au deuxième puits de 20 m. Les anciens avaient dû descendre de quelques mètres puis remonter pour l'atteindre. Nous, nous optons pour une traversée en main courante. Marine nous rejoins pendant que je pose 4 goujons et prend pied sur un balcon au sommet d'un vaste puits de 4 m de large pour 15 m de long sur 20 m de profondeur totalement tapissé de choux fleur blanc. Au fond, un étroit boyau vertical désobstrué permet de descendre de 5 m pour butter sur un fond colmaté par des blocs.

Notre objectif est d'escalader ce puits pour voir si l'on peut retrouver une partie des conduites forcées. L'extrémité opposée du puits ne semble pas présenter de départ flagrant et la beauté de la parois nous convainc de ne pas escalader cette partie. Nous attaquons une escalade au départ du puits en traversant vers un puits remontant. Eric pose 9 goujons mais la cheminée semble se terminer sur des arrivées impénétrables. Je prends le relais pour traverser la cheminée et atteindre un départ de méandre de voute se développant au-dessus du P20. Je parviens assez rapidement à l'entrée mais mon barda m'empêche d'y pénétrer. De toute manière, on commence à être bien crevé et Marine qui est malade a déjà commencé la remontée. Je rééquipe bien le parcours et rejoins Eric pour ranger le matos. En passant à Mario Bross, j'en profite pour faire un peu de nettoyage dans le tas de corde.

Nous remontons à un bon rythme avec quelques pauses clopes évidement. Nous rattrapons Marine qui nous attends juste avant le P50 et nous ressortons tous ensemble dans la nuit et en plein vent. Il est 00h. L'affaire aurait put en rester là mais une fois à Opoul, les clef de la voiture de Marine sont introuvable et nous seront bon pour un deuxième aller retour au radar. Au final, c'est en redescendant que les clefs seront retrouvées, tombées par hasard dans le sac d'Eric. D'autre part, avis au prochain qui descendront, Eric a perdu son gant dans le P43 et moi le mien dans le P20 !

J'ai oublié l’appareil sur ce coup là. A la place de photos, la topo actualisée du trou et un zoom sur le secteur du P43. On y voit l'escalade réalisée et tous les départ qui reste à revoir dans les puits parallèles.



jeudi 3 août 2017

Deux nouveaux Percno !

27 juillet 2017
Participants : Lionel Courmont (CEN-LR), Guilhem Laurents (PNR), Seb Henrion et Nicolas Aleman (TES) et en observateur Yves Aleman et André Fonteneau (GOR)
Falaises du Conflent

Comme chaque année, nous renouvelons notre collaboration avec les ornithologues du G.O.R. pour baguer des jeunes vautours Percnoptères. Nous avons de la chance, il est encore une fois dans la même aire ce qui nous facilite les choses vu que nous connaissons déjà l'accès. Il nous faut tout de même une bonne heure de marche pour atteindre le haut de la falaise.

J'équipe les deux petits rappels qui me déposes à l'entrée de la cavité où le vautour a élu domicile. Une entrée de 1 m 50 de diamètre environ s'ouvre sur une rotonde spacieuse d'environ 2 m de diamètre. Et là, surprise ! C'est encore une fois deux jeunes vautours qui m'attendent ! Je les déposes délicatement dans mon kit sherpa pour les remonter en haut de la falaise.

Lionel se charge du bagage et de la récolte de données (poids, taille...) pendant que Guilhem prend des photos de la bête. Une fois les deux jeunes parés de leur belle bague (PH7 et PH8), Seb descend les redéposer dans leur aire. Encore 3/4 d'heure pour nous pour rejoindre nos véhicules.